Demoiselles en kimono dans Kagurazaka

lundi 12 janvier 2009, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Convalescence en bonne voie ; périmètre marche limité.
Sortie pour des hokarons à envoyer, ai croisé Thomas.
Enregistrement Gracq RSR, puis Le Clézio CN3, le pire.
Noyé dans les corrections…

T. rentre de courses avec d’excellents gâteaux à se partager à l’heure du café. Moi, j’ai préparé une soupe, un velouté de pommes de terre au poireau et au cumin, rehaussé de quelques feuilles de menthe (du balcon) hachées et macérées dans l’huile d’olive. De quoi fêter dignement ce jour férié, dit de la majorité — et en effet j’ai croisée des demoiselles en kimono dans Kagurazaka, je m’en souviens, maintenant. Bikun en avait très bien photographié, il y a quelques années, j’en parlais en 2004
Pour les retrouver, j’ai remonté le temps et suis aussi passé par le 13 janvier 2005 — faut croire que j’avais encore des choses à dire, à l’époque. Ou des illusions. Ou du temps. Maintenant, il y a tellement à lire en ligne (de tous ceux qui écrivent et qui ne le faisaient pas en 2005), que j’ai moins le temps d’écrire… Surtout, je crois qu’en 2005, je n’avais pas encore de mémoires de séminaire à corriger à cette époque de l’année.

Finissons ce soir le film Est / Ouest (Régis Wargnier, 1999) commencé hier, moyen au début, puis seconde moitié tout de même assez poignante. L’intérêt repose sur le contraste, en régime totalitaire, entre les tentatives directes d’oppositions et de fuite de la Française (Sandrine Bonnaire) et l’action invisible de son mari russe qui passe, même aux yeux des spectateurs, pour un salaud alors qu’il construit patiemment une fuite plus sûre. C’est bien que ce soit Marie Tudor (Catherine Deneuve joue le rôle d’une actrice du TNP en tournée), une pièce de Victor Hugo, qui permette une fin heureuse…

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Publié dans le JLR

2 réponses à “Demoiselles en kimono dans Kagurazaka”

  1. Berlol dit :

    Embouteillage de mémoires à corriger. Le blog est coincé derrière, pour quelques jours…

  2. Dans « Est/Ouest », il semble me rappeler de la scène absolument sublime de la fuite en nageant jusqu’au navire, caméra au ras de l’eau souvent submergée, nageur au bord de l’épuisement, on pense même qu’il se noie, plan de coupe, on apprend qu’il a été receuilli finalement. Le reste du film parfaitement oubliable si je me souviens bien.

    Amicalement

    Phil