Voici les paroles de la chanson de Miossec intitulée Les écailles (2016) :
J’entends les criquets, les cigales
On n’est plus très loin du littoral
Le soleil est à la verticale
Sur la voie ferrée horizontale
J’entends soudain le signal
Je vois la barrière transversale
J’appuie comme un fou sur la pédale
Le train arrive comme une rafale
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
Je perds mon écorce
J’enlève mes écailles
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
Je perds mon écorce
J’enlève mes écailles
Comme n’importe quel animal
Allongé sur une route départementale
Je me répands, je deviens pâle
Mon dieu, j’ai perdu une sandale
Sur ma peau, je sens le mistral
Et l’odeur de l’essence qui s’étale
On est si loin de ma terre natale
C’était quand même phénoménal
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
J’enlève mon écorce
Je perds mes écailles
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
Je perds mon écorce
J’enlève mes écailles
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
J’enlève mon écorce
Je perds mes écailles
Je sens que je me tire
Je sens que je me taille
Je perds mon écorce
J’enlève mes écailles
* *
*
Quel est le thème de cette chanson ?
Certainement, c’est l’identification (« je sens », etc.) à différents animaux et végétaux menacés par l’accélération du changement climatique.
Christophe Miossec nous pose aussi la question, ironiquement : est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard pour sauver la planète ?
Dernier commentaire :
もったいない et しょうがない sont dans un bateau…