Nous avons commencé à rechercher des chansons de vos années de naissance…
Vous en avez cherché deux ou trois ; vous n’avez pas toujours trouvé la bonne date ; c’est que ce n’est pas facile, dans l’internet et dans Youtube, de trouver les dates et d’en être sûr…
Les années en question, ce sont les années 1989 à 1992, je crois…
Vous avez ainsi sélectionné, et on a un peu vu et commenté ensemble en classe :
- Michel Berger, À quoi il sert ? (1990)
- Mylène Farmer, Pourvu qu’elles soient douces (1988), version longue (15′), avec paroles, pochette du disque…
- Véronique Sanson, Je serai là (1990)
- Fredericks / Goldman / Jones, C’est pas de l’amour (1991, voir pochette)
- Dany Brillant, Suzette (1991), avec paroles…
- Mylène Farmer et Jean-LouisMurat, Regrets (1991)
- Axel Bauer, Éteins la lumière (1992)
- Les inconnus, Rap-Tout (1991)
- Henri Dès, Les bêtises à l’école (1991)
- à suivre…
En commentaires, vous pouvez ajouter d’autres chansons, avec l’adresse de la vidéo. Nous les verrons la prochaine fois !
Par exemple :
- 1991 : Brigitte Fontaine, Leïla (dossier et paroles)
- 1991 : Alain Bashung, Osez Joséphine (avec les paroles)
Au cours du 16 octobre, nous avons commencé l’étude des paroles de Leïla. Et ce n’est pas facile…
- « Si tu craques » : craquer, ne pas résister, au sens figuré : ne plus supporter une situation, s’enfuir, déprimer, etc.
- « c’est dans le lac » : quelqu’un craque dans un lac ? Non, c’est encore une expression imagée : on peut chercher dans Google « être dans le lac » (avec le verbe à l’infinitif), ce qui nous donne une double explication : tomber à l’eau et tomber dans un piège (« lacs » étant de la famille de « lacet ») ; ou dans le TLF, à « lac » puis utiliser Ctrl F avec « dans le » pour voir les expressions. Alors, « c’est dans le lac » = c’est fini, un peu brusquement peut-être, ou ça ne marche plus. On dit aussi : c’est cuit !
- « filer un mauvais coton », par Google ou par le TLF : aller de plus en plus mal, être malade, mais aussi faire de mauvais choix et avoir des problèmes…
- avoir une « araignée au plafond » = être un peu fou, avoir des réactions très bizarres, ne plus être compris par les autres.
- « toile d’araignée » donne une idée d’enfermement dans un piège.
- On rassemble toutes ces idées : il y a plusieurs directions négatives, mais pas de direction précise, pas de sujet principal.
- Mais si on pense que « craques » peut aussi s’écrire « crack », et que c’est le nom d’une drogue très dangereuse, alors tout prend un sens unique, celui de la parole d’une amie qui essaie d’accompagner quelqu’un dans l’addiction et la maladie, ou plutôt, surtout, de prévenir : « Si tu craques » – ce n’est pas encore fait !
- La suite au prochain épisode ; préparez le vocabulaire des autres strophes de la chanson…