Entre les films de « couple » et les films de « duel », il existe une catégorie particulière et internationale de films de « duo ». Des règles simples mais ouvertes sur une infinité de scénarios sont communes aux films de cette catégorie : il faut créer deux personnages très différents & les mettre dans l’obligation de faire quelque chose ensemble.
La connivence, souvent accidentelle, puis la complicité sont alors des éléments moteurs du scénario, malgré les différences et les empêchements de tous genres. Cette structure filmique, le duo, peut se trouver dans des films comiques (la majorité des cas) mais aussi dans des films dramatiques (Thelma et Louise, La vache et le prisonnier), des films de société (Ma part du gâteau) ou des films dits de genre (historique, policier, science-fiction, horreur, dessin animé, etc.), que l’on pense à La folie des grandeurs, La grande vadrouille, ou aux duos formés par Batman & Robin, Astérix & Obélix, Holmes & Watson, ou encore à des films comme Les visiteurs (un chevalier du Moyen-Âge et son valet au XXe siècle). Dans certains cas limites, on devrait plutôt parler de partenaires (Tintin & Milou, Bonnie & Clyde ou dans Men in black), d’ennemis (Tom & Jerry ?) ou de situations très spéciales (dédoublement dans Fight Club, l’homme et l’intelligence artificielle dans 2001, l’odyssée de l’espace).
Les différences, d’abord insurmontables, entre les duettistes sont l’âge, la couleur de peau (parfois indiquée comme la race), la langue, l’origine géographique ou planétaire, le statut social ainsi que l’apparence ou l’état physique.
Pour cette session, nous avons regardé et commenté les 3 films suivants :
- Intouchables (Olivier Nakache et Éric Toledano, 2011). Voir aussi « Le handicap au cinéma » (BlowUp / Arte, 2018)
- Wasabi (Gérard Krawczyk, 2001). Voir aussi « Les pères au cinéma » (BlowUp / Arte, 2018)
- Ma part du gâteau (Cédric Klapisch, 2011)
À suivre… propositions de sujets de rapport… Date limite de remise des rapports : le 31 juillet (à confirmer courant juin).