Alors qu’on est encore en vie

samedi 1 novembre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Levé à six heures pour les notes du cours sur Dora Bruder. Au chapitre 8, Modiano rapproche comme incidemment internat (pour Dora) et internement possible de ses parents, les mesures de mai 1940 concernant les ressortissants du Reich et de l’ex-Autriche (annexée) ayant été prises quatre jours après l’entrée de Dora au Saint-Cœur-de-Marie, rue de Picpus. Certaines ex-Autrichiennes, relâchées q

Tags :

Publié dans le JLR2 commentaires »

Sagesse joliment potelée

vendredi 31 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Superbe journée de colloque à l’université Seinan Gakuin. Ça commence apparemment loin de mes préoccupations, avec Inès Oseki-Dépré (U. de Provence) qui témoigne de son grand-père japonais immigrant au Brésil, Rokuro Koyama, dont les recherches ethno-linguistiques se concrétisèrent par diverses publications dont un dictionnaire japonais-tupi, une des langues de tribus indiennes qui ne survit auj

Tags : , , , , , , , , , , , , , , , ,

Publié dans le JLR8 commentaires »

Limée, enduite de soufre

jeudi 30 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Petite valise et sac à dos, départ pour Fukuoka et ensuite week-end normal à Tokyo. Mon ordinateur portable n’ayant pas servi depuis deux mois au moins, je prends un retard pas possible avec la mise à jour de Windows XP. 11h15-14h44, trois heures et demie de train. Une heure à décortiquer une revue de voyage en japonais, une heure à relire et rectifier mon texte pour demain — la bure est élimée, en

Tags : , , , , , ,

Publié dans le JLR8 commentaires »

Fonce à travers la vérité des rêves

mercredi 29 octobre 2008, à 23:57 — par Berlol – Enregistrer & partager
Deux réveils terrifiants, au premier nous étions T. et moi attaqués à l’explosif, réfugiés derrière des meubles métalliques, terrorisés par la chaleur de l’incendie tout autour, au second je sortais du bain et un homme me menaçait avec une perceuse. Changement d’heure et refroidissement en France, ici sortie du chauffage. Ça coïncide, comme dit Cécile à qui je destinai d’abord

Tags : , , , ,

Publié dans le JLR3 commentaires »

Abandonner beaucoup en notes de bas de page

mardi 28 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Hier soir, finalement, vers minuit, je suis monté sur le toit. Dans l’immeuble de grand luxe d’en face, j’ai déjà dit comment nous avons ramené à plus de respect les éclairagistes du 3e. Depuis quelques jours, avec les vents d’automne, c’est la clochette des illuminés du 5e qui nous incommode. Je dis « illuminés » parce qu’ils ont aussi un portique avec des bandes d

Tags :

Publié dans le JLR4 commentaires »

De la daube spamique, là-dedans

lundi 27 octobre 2008, à 23:58 — par Berlol – Enregistrer & partager
Ne serait-ce que parce qu’il y a du Hugo penché sur les gouffres, parfois, chez Volodine, je me dois d’écouter attentivement quelques-uns des Nouveaux chemins de la connaissances consacrés la semaine dernière à Totor (avec Jean-Marc Hovasse, Guy Rosa, Jean Maurel, Florence Naugrette, Franck Laurent et Ludmilla Charles-Wurtz). Pas de liseuse de Dumas, aujourd’hui ; T. se lève tôt, imprime

Tags : , , , , , , , ,

Publié dans le JLR5 commentaires »

Mémoire, toute en lambeaux qu’elle soit

dimanche 26 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Prenant le café, après le déjeuner, j’écoute T. animer les paroles d’Athos, après la défaite et l’arrestation de Charles 1er, quand les quatre amis se demandent s’ils doivent rester en Angleterre ou rentrer en France : « Tout est pauvre et mesquin en France en ce moment. Nous avons un roi de dix ans qui ne sait pas encore ce qu’il veut ; nous avons une reine qu’une passi

Tags : , , , , ,

Publié dans le JLR5 commentaires »

Une quinzaine d’années tranquilles

samedi 25 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
9:52-11:56, timing certifié par le doigté biométrique (ou biopolitique — salut, Giorgio !) et l’acceptation passive (quoi qu’on en dise). Certes, je ne pensais pas en 2004 que ça me concernerait si vite ! — Réponse du dirigeant-type : le pragmatisme et l’obligation légale. Traduction en langage non administratif : l’hypocrisie qui masque la volonté de contrôle — et mieux qu

Tags : , , , , , , , ,

Publié dans le JLR2 commentaires »

Impossibilité d’en faire plus

vendredi 24 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
En marge des tâches (courrier, rédaction, lecture pour recherche ou cours) et des activités habituelles (déjeuner avec David, train et dîner), quelques pages grappillées. Et l’impossibilité d’en faire plus. Les dix ans d’Île en île, l’immense mérite de Thomas C. Spear, que je salue bien amicalement ! Le Qui sommes-nous, blogueurs ? de Mme Demonchy. Qui m’a bien fait rire. L

Tags : , , , ,

Publié dans le JLRCommentaires fermés sur Impossibilité d’en faire plus

Elle fouette, la première demi-heure

jeudi 23 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
La poésie partout et nulle part ailleurs — dès qu’on y postule Le ventre mou du semestre. Temps où le gros des classes perçoit le résultat de son travail et révèle ceux qui ne foutent rien, il n’y a pas d’autre mot. Des écarts de notes criants — et de l’incompréhension : celle de celui ou celle qui ne comprend rien, celle des autres qui ne comprennent pas pourquoi quelqu’

Tags : , , ,

Publié dans le JLR3 commentaires »

Bure à cogiter

mercredi 22 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Jour passé trop vite. Déjà le lendemain rien n’en reste. Il faut que je fasse un effort monstrueux pour me souvenir du cours de phonétique, des exercices d’articulation sur le texte de la chanson L’arbre va tomber, de Francis Cabrel, des entretiens avec 7 étudiants ayant fait une demande pour aller étudier un an à Aix ou à Orléans, de la réunion durant laquelle j’ai juste eu le tem

Tags : ,

Publié dans le JLR1 commentaire »

En langage sifflé

mardi 21 octobre 2008, à 23:59 — par Berlol – Enregistrer & partager
Rien à dire sur le train, les cours, la lecture. Suis toujours focalisé sur l’objectif en vue dans dix jours. Ayant longtemps médité, le moine-soldat tire lentement l’épée du fourreau. Là-haut, la vigie braille terre. C’est l’heure où les idées vont boire et ne savent pas encore dans quel ordre elles vont se ranger pour former discours. En dînant, j’écoute l’excellent

Tags : , , , , ,

Publié dans le JLR9 commentaires »