On ne choisit pas son affectation. C’est d’abord un titre de chapitre de Kampuchéa. C’est aussi la phrase d’un marin qui prend, isolée, « un sens universel » (p. 14) avant de devenir un leitmotiv du livre, un slogan presque pour les fétus de paille que sont les personnages (et dont les lecteurs diffèrent peu), et même une bonne excuse quand l’échec survient. Quant à ceux qui
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur Une minorité désigne une ultra-minorité
Le soleil revient et déjà la chaleur comme en juillet. On se croirait dans un cœur de centrale…
Pendant que la France vote, peu, semble-t-il, nouveau déplacement en shinkansen avec T., mais pas de Mont Fuji pour cause de nuées. Je replonge dans le somptueux passé devillien et en suis tellement ébloui que je n’ai, quant à moi, rien d’autre à dire.
« Mouhot c’est le nez de Cléopâ
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur D’un sextant et d’un compas
Cours matinal sur On n’est pas là pour disparaître. Après avoir suivi quelques fils thématiques ou narratifs (la biographie d’Alzheimer, les rapports du médecin de monsieur T., les exercices proposés par la narratrice, qui sont tous en rapport avec des troubles de la maladie de A.), nous revenons à la succession linéaire des paragraphes pour voir comment se tisse le sens dans l’alternance,
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Dans le métro, lecture de Patrick Deville. Sardine serrée avec les autres sardines, c’est comme une évasion paradoxale, loin de la boîte. Paradoxale parce que là où je suis projeté, c’est révolution, emprisonnements, massacres, déportations, tortures… Mais avec cette tranquillité crue de l’observateur mi-sadique mi-compatissant, le précipité historique retenu par le déroulement
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Vite, vite ! Il reste peu de temps avant minuit, si je veux poster… Hou la la, mais qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi je suis charrette comme ça ? Encore une journée de fou ! Mais bon, me voilà de retour à Tokyo. Dans la boîte aux lettres un pavé enveloppé, c’est le dernier opus d’Henri Meschonnic, écrit de son vivant, préparé par Régine Blaig et publié avec une préfac
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur Des classes bien tièdes et des corps bien collants
Les jours de procrastination n’ont de valeur que si le projet remis s’en trouve amélioré, n’est-ce pas ? Sinon, c’est du temps perdu. C’est un peu comme si la retenue était la conscience d’un manque, d’un perfectionnement encore possible… Ou bien est-ce l’attente semi-conductrice du bon moment ? Option kaïrotique à ne pas écarter quand d’autres perso
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Que sont les vingt-quatre heures de chaque jour
auprès de la seconde
de ta mort ?
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Résultats du premier tour des législatives dans notre 11e circonscription des Français de l’étranger : vainqueur, l’abstention, suivie de près par l’UMP mais, si j’ai bien compris, avec moins d’avance que d’habitude. Pour le second tour, ça sent le pied jacon quand même.
Shinkansen très c
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur Exacerbées par le pied
Grâce à tous les mots interdits, les Chinois qui souhaitent évoquer en ligne les événements de la place TianAnMen doivent faire preuve d’inventivité, voire de poésie. On cite ainsi des messages qui attestent de la réalité concrète du post-exotisme :
« J’appelle les fantômes de mes deux étudiants ! Chen Laishun et Xiao Jie ! Revenez chercher vos diplômes ! »
Ne doutons pas qu&rs
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur À grande échelle Dada
Rangeant des livres, forcément j’en ouvre.
Un que j’ouvre dans sa réédition récemment reçue, et je me rappelle. L’avoir lu. Il y a longtemps, avant d’être à l’Est. Qui m’avait laissé un souvenir mitigé comme un rendez-vous raté. À l’époque, j’allais en cours, j’essayais de me faire ma propre idée, le Nouveau roman, le Surréalisme, le Symbolisme, Ri
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Sixième séance du cours de l’Institut franco-japonais de Tokyo1 sur la maladie de A. Nous commençons par divers commentaires sur la succession des paragraphes dans les pages 70. Les voix déjà répertoriées en accueillent une nouvelle, totalement inconnue…
« Ne garde rien pour toi, lâche tout, tout ce qui t’appartient, tu verras bien au final ce qui te reste et s’il ne te reste rien
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur On aura reconnu le style mystique
Nous sommes tout à fait conscients des dangers sismiques, et y sommes préparés autant qu’il est possible de l’être. Cependant, nous nous amusons des tremblements de terre quand ils se produisent et quand nous sommes ensemble. La peur est là, dans la surprise, tout de suite la porte à ouvrir, la fenêtre, s’habiller, même sommairement si c’est la nuit, et le sac est là, chacun le sien
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur Qui veut sortir la tripe se rend bouffon
Après ce fort creusement littéraire que représente pour moi La centrale d’Élisabeth Filhol, dont le style ferme n’est pas sans rappeler celui de François Bon, je reviens dans le shinkansen à Ryoko Sekiguchi, quelques pages de Ce n’est pas un hasard, pour y retrouver son ton sautillant, picorant, saturant. Deux styles, deux démarches, antipodales presque, mais qui quelque part en moi se comp
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Publié dans le JLR — Commentaires fermés sur Cette yin-yanguitude des livres que je ne suis peut-être pas le seul à connaître