Tout simplement être honnête ?
Large et grasse matinée. Aux infos, la folie totale au PS, le Parti Spectre, ou Parti Schizophrène, ou Pénible Suffrage… Ceci dit, ce n’est que la matérialisation — enfin — du schisme révélé par la campagne présidentielle et traîné jusque-là par un appareil qui essayait de cacher sa dichotomie. Mais quelle honte pour tous, ces erreurs de comptage. Ne pourrait-on tout simplement être honnête ?
Je sors dans le beau soleil, jusqu’à Hanamasa, pour acheter des tomates, de la mozzarella, des anchois et des côtes de porc. Beaucoup d’agitation devant l’Institut. Mais on laisse tomber le Festival France Glamour (rien que le nom). Et par ailleurs, c’est trop loin et je suis trop fatigué pour aller à Tsukuba où je pourrais pourtant voir et écouter Franck Villain, Pierre Ouellet ou Michaël Ferrier au Colloque sur Les liens du peu.
En revanche, je continue l’enregistrement des Vagues de Virginia Woolf, l’ajout de photos de 2002 dans un album public de Facebook (les membres le trouveront) et je commence la lecture de Jules Verne en japonais (une méthode comme une autre).
Pour ce qui est des voisins d’en face, rien de notable sinon qu’il n’y a eu aucune lumière dans un des appartements depuis deux jours. Comme c’est un week-end de trois jours, lundi étant férié, le jour des travailleurs, il faut attendre…
Achats de livres :
- L’Avant-scène Cinéma, n° 383-384: « La Marseillaise, Jean Renoir », juillet-août 1989, 189 p., 3050 ¥.
- Jyuugoshounen hyouryuuki [littéralement : Journal de dérive de 15 garçons, traduction de Jules Verne : Deux Ans de vacances], traduit par Nasu Tatsuzou, Tokyo : Aoitori Bunko, 1990, rééd. 2005, 329 p., 720 ¥.
- Michelin Guide, Tokyo 2009 [version japonaise], 496 p., 2300 ¥.1
Ai téléphoné à mon père. Il a retrouvé sa voix, presque complètement perdue depuis l’hiver dernier, les hospitalisations et la paralysie des cordes vocales. C’en était devenu difficile pour se téléphoner et je réduisais son temps de parole en lui posant des questions auxquelles il pouvait répondre simplement. Et la lenteur de sa voix faisait un peu peur, comme si ça venait aussi du cerveau, craignait-on.
Maintenant que la voix se forme naturellement, la vitesse revient et ça rassure. Il fait de la rééducation avec une orthophoniste pour qu’à nouveau les cordes vibrent et se touchent.
Il pouvait aller à Londres quatre jours avec son club local de peinture mais je lui ai déconseillé le climat londonien en ce moment. Vaudrait mieux programmer Lisbonne ou Séville, pour ce qui est de l’Europe.
Sans compter les risques de passer la nuit à la patinoire du coin, déconseillé aux convalescents.
Tags : Ferrier Michaël, Nasu Tatsuzou, Ouellet Pierre, Renoir Jean, Verne Jules, Villain Franck, Woolf Virginia
Publié dans le JLR
loin de Londres tout de même la patinoire – qui sait ce que ce serait dans ce cas ?
je vais chercher les photos pour me dépayser un brin