Siècle de crimes et de massacres sans vergogne
Voilà donc que s’approche, dans un calme surprenant, le jour de la soutenance de ma thèse…
(14 décembre, 9:00-12:00, Maison de la Recherche, Sorbonne Nouvelle, 1 r. des Irlandais, Paris)
Le détachement – puisque le texte est déposé, validé, lu par le jury – n’empêche pas la curiosité. Savoir comment on évalue – pour moi sans gros enjeu puisque ma carrière est déjà presque terminée… Ce ne serait pas pareil si j’avais la moitié de mon âge !
Après cette séance performative, des portes s’ouvrent ou se ferment.
Dans les années 90, quand je scannais les livres et indexais les mots de Claude Simon pour étudier leurs réseaux politico-poétiques, un désintérêt grandissant pour la chose analytique, tirant sur la répugnance, m’avait fait rendre les armes doctorales. Déjà bien engagé dans le fle japonais, je resterais l’homme au DEA. Et ce n’était déjà pas si mal, de par ma condition de naissance.
Jusqu’à l’aiguillon des mazarinades.
Ces derniers temps, avec T, nous lisons à voix haute, une vingtaine de minutes par soir, Nostradamus et le dragon de Raphaël. J’ai toute confiance en Jean d’Aillon, ancien professeur d’histoire de l’économie, pour la qualité de sa documentation. Derrière les péripéties d’un roman noir de chasse au trésor, se dessine le tableau d’un XVIe siècle de crimes et de massacres sans vergogne, chacun au nom d’une religion (tiens, tiens !) – et qui fait passer la Fronde, du siècle suivant, pour une période très civilisée !
Quant à Aix-en-Provence, ces turpitudes sans fin en assombrissent passablement l’image touristique et radieuse que nous en gardions. Il faut y retourner – et aussi pour visiter le musée du calisson.
Tags : D'Aillon Jean, Simon Claude
Publié dans le JLR