Un peu d’argent en dollars australiens
Le 30 décembre
Lendemain de retour d’Australie (encore vivant, donc), me voilà devant dix jours de retard, par pure pingrerie, sans doute (mais pas seulement, comme on va le lire, bien que ce ne soit qu’une supputation littéraire) : il y avait la connexion web par la télévision de la chambre d’hôtel, mais payante… or, comme j’écris directement et que ce que j’écris vient de ce que je sais être instantanément lisible, ce n’est pas la même chose qu’écrire à l’avance pour ensuite en faire un copier-coller, autrement dit, il y a une littérarité nouvelle qui aurait une certaine similarité avec l’improvisation en concert et qui provient identiquement du jeu en public, devenu ici l’écriture « en ligne ». L’idée même des minutes payantes dans ce moment « créatif » m’obstrue la pensée…
Tout ça pour dire ça…
Le 20, donc. Suis allé à Shibuya avec l’intention d’acheter des chaussures repérées la semaine précédente et qui avaient l’air à la fois de ville, de bateau, de randonnée et de marque Yanko.
La gauche que j’essaie me paraît plus petite que la droite. Après vérification du vendeur, d’abord sûr de son fait, puis moins sûr de lui, puis s’excusant platement mais dignement, c’est une paire dépareillée, il n’y en a pas d’autre à ma pointure, ni dans les autres magasins après vérification téléphonique gracieusement proposée d’ailleurs, merci.
Tant pis. Et je peux le dire maintenant que l’on est après le voyage, tant mieux : ma vieille paire de bateaux a très bien suffi !
Avec T., on a pris le Narita Express de 16h03, on a ramassé nos billets au guichet de l’agence de voyage Kinki puis fait enregistrer nos bagages au comptoir de Qantas pour le vol QF70. On est entrés dans la zone de départ après avoir changé un peu d’argent en dollars australiens et passé les contrôles. On a acheté divers articles dont une bouteille de très bon Cognac, un foulard de femme et une cravate Hermès, il faut savoir se faire de ces petits cadeaux…
Publié dans le JLR