La barre des cinq cents
« La plupart des faiseurs de recueils de vers ou de bons mots ressemblent à ceux qui mangent des cerises ou des huîtres, choisissant d’abord les meilleures et finissant par tout manger. » (Chamfort, II)
Un recueil de « #6mots » serait aujourd’hui quelque chose entre les Maximes de Chamfort et le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, à la réticularité près…
Commission truffée de nombreux faux témoignages…
#AffaireBenalla
😈
Dernier cliquet ? Après, c’est roue libre !
#SurveillanceDeMasse #MacronLeFasciste
😈
Pas de « manquements » : c’est leur « projet » !
#Kleptocratie #OppositionPasÀlaHauteur…
😈
Nos dirigeants sont les pires factieux.
#Machiavel_2_0 #Macroniktamèr
😈
Juin, juillet, cette année, la dernière ligne droite. Période sans cours dans mon emploi du temps annuel, destinée à la recherche, autant que possible. Finir une grosse rédaction, elle-même résultat de plus de dix ans de travail. Pas de peur d’échouer, mais une crainte de mal faire, de décevoir. D’abord trouver, pour ces deux mois, un rythme de vie adapté à ce type d’écriture, et pas haché par les cours. Malgré quelques réunions inévitables, la possibilité d’une concentration en continu, d’une bulle de pensée qui se maintienne comme une note tenue, un diapason dont le la dure. Une note exigeante mais agréable, qui dissuade la procrastination et aèsèmère le clavier, les pages tournées, les notes compulsées, les idées qui germent.
Il y a vingt ans, pour un livre, j’écrivais dans le campus, presque tous les jours, surtout pendant la canicule. C’était dans les deux cents pages. Cette fois, la barre des cinq cents est déjà dépassée. Quand je relis des passages écrits il y a deux ou trois ans, la tentation de les réécrire est forte, à la lumière de passages postérieurs. Je limite au minimum, me méfiant d’une reprise qui serait un stratagème inconscient pour ne pas écrire la suite…
*
« Alors qu’on lui propose sur un plateau d’argent des chocolats, elle fait mine de vouloir se raisonner :
— Ne pas en prendre trop… La marquise de Coëtlogon raconte que ce n’est pas parce qu’elle pratique le trafic d’esclaves mais parce qu’elle a mangé trop de chocolats étant grosse qu’elle a accouché d’un petit garçon noir comme le diable ! » (Jean Teulé, Le Montespan, 2008, p. 71)
Tags : Chamfort, Flaubert Gustave, Teulé Jean
Publié dans le JLR