Du Rivage des Syrtes et d’Alto solo
Appliquant la méthode du célèbre Hubert de Phalèse – « l’ordinateur au service des études littéraires » – notre maître et ami Henri Béhar se mettra À table avec Albert Cohen le 17 janvier au MAHJ (16h) ; et si l’on ne peut y aller, on peut toujours se procurer l’ouvrage.
Par ailleurs, ceux que la pensée rhizomatique d’Hub’ de Phal’ agrée noteront que le binôme nodal des Recherches internationale sur les Mazarinades sera à Paris le 8 mars, au séminaire Le littéraire : du papier au numérique qu’anime Michel Bernard, pour y parler des « Cinq ans du Projet Mazarinades : de l’ingénierie d’un corpus à l’exploitation de son contenu » (Centre Censier, salle 526, 17h30-19h30, entrée libre dans la limite des places disponibles).
Deux amis m’ont récemment demandé mon opinion sur la situation actuelle. Bien que je sois moins qualifié en géopolitique contemporaine qu’en mazarinadologie, je pense qu’une loi de déchéance de la nationalité et une constitution intégrant l’état d’urgence seraient deux graves erreurs dont la concomitance est elle-même un symptôme grave de délitement démocratique. L’État servirait alors un cocktail imbuvable du Rivage des Syrtes et d’Alto solo.
Finissons sur une note plus joyeuse, au commissariat de Panteuil :
« Après avoir promené la nouvelle recrue dans les étages au pas de charge et l’avoir présentée, en procédure accélérée, au personnel administratif, Reverchon l’entraîne au sous-sol. Au pied de l’escalier, à droite, avant la salle de repos, dans un réduit, deux photocopieuses. Reverchon pousse Isabelle à l’intérieur, ferme la porte d’un coup de pied et, dans l’élan, passe la main sous sa jupe, arrache sa culotte, la soulève, l’assied sur la photocopieuse et, avant qu’elle ait compris ce qui lui arrivait, déclenche la machine. Une photocopie du sexe d’Isabelle, écrasé sur la vitre, sort en ronronnant, Reverchon se penche pour la ramasser, Isabelle bascule le buste en arrière, plie les jambes et lui décoche un coup de pied en plein visage qui lui éclate une pommette. Reverchon pousse un cri qu’il cherche à étouffer, et s’enfuit, la photocopie à la main. » (Dominique Manotti, Bien connu des services de police, Paris, Gallimard, 2010)
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Publié dans le JLR