Ramasser des brindilles
Troisième jour de pluie…
Le spam arrive à près de 90 % du courriel reçu.
C’est malheureux à dire mais le meilleur filtre serait de virer systématiquement tout ce qui est en anglais…
L’après-midi, suite du colloque Barthes. Débat hallucinant sur la vérité dans L’Empire des signes, sur les méconnaissances coupables de Barthes (le No, le Kabuki, le Haiku, les baguettes, le centre de Tokyo). Comme si l’on n’avait pas compris qu’il était « sous » l’empire des signes, voire dans le pire du signe, mais que le plus important était la collection : « Les Sentiers de la création », lieu où dire comment « je » crée du sens et du « moi », notamment avec un ensemble d’objets auxquels « je » n’ai rien compris, à l’autre bout du monde, au risque du mépris envers ceux qui m’y ont accueilli…
On en reviendrait presque à l’excrémentiel selon Coste.
ou :
ramasser des brindilles pour faire un nid
Beau questionnement de Hervé Couchot, vibrant exposé de Patrick De Vos et émouvante intervention de Watanabe Moriaki racontant le voyage de Barthes invité au Japon en 1966…
Dans l’exposition des dessins, voir notamment le petit texte sur le rhinocéros et l’aigrette. Voir aussi la mythique liste des participants japonais au séminaire Barthes de Tokyo 1966.
Tags : Barthes Roland, Coste Claude, Couchot Hervé, De Vos Patrick, Watanabe Moriaki
Publié dans le JLR