Déjà perdu de vue
Enfin, un jour à peu près tranquille. Pas de cours à donner, pas d’urgence pour en préparer d’autres, long bain et rasage en réfléchissant à ce que c’est que la vie.
Je me suis rappelé qu’hier, un condisciple du lycée m’a envoyé un courriel après avoir trouvé sur mon site un poème dans lequel il est question d’une copine dont tous les garçons étaient croques, nous compris, au point que plus de vingt ans après il se rappelait du numéro de sa rue. Phénomène étonnant que la présence de ce poème, qui m’amène chaque année une ou deux personnes souhaitant renouer ou tout au moins avoir des nouvelles ! Celui-ci, oui, je me rappelle bien de lui, agréablement, j’étais même désolé, quand j’étais à la fac, de l’avoir déjà perdu de vue. On le surnommait H²O, pas très original quand on est à l’école nationale de chimie…
Tout cela m’a amené vers midi, quand même. Avec l’écoute du dialogue déprimant entre Pierre Jourde, Richard Millet et Alain Finkielkraut (Répliques : L’adieu aux paysans).
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Publié dans le JLR