Hitchcock dans un avion
« Il suffit quelquefois d’être grossier pour n’être pas trompé par un habile homme. » (La Rochefoucauld, Maximes, n° 129.) – alors merde à Guéant !
Franchement, son petit numéro du je n’ai jamais rien blanchi, je ne sais pas comment on fait, etc., c’est tellement ridicule – presque plus drôle que du Cahuzac !
Côté films cru vus mais non, nouvelle aventure. Après Hitchcock dans un avion (Gervasi, 2013), je voulais revoir Psycho et l’ai pris nonchalamment au vidéo club en rentrant à la maison. Sauf que… c’était la version de Gus Van Sant (1998), dont j’ignorais l’existence – avec laquelle je découvre, tout ébaubi, qu’outre la trame et quelques images célèbres d’Anthony Perkins ou de la douche, l’original lui aussi m’était inconnu. Un classique comme ça !
On vante partout la fidélité du remake, à quelques détails près – notamment le long plan-séquence d’ouverture qui part de plusieurs kilomètres pour entrer par la fenêtre dans une chambre d’hôtel : Hitchcock n’avait pas pu le faire, Antonioni s’en était payé un long en clôture de Profession : Reporter (1975), Gus Van Sant a fini le boulot (sans la difficulté de passer à travers les barreaux de la fenêtre).
Tags : Antonioni Michelangelo, Cahuzac Jérôme, Gervasi Sacha, Guéant Claude, Hitchcock Alfred, La Rochefoucauld François de, Perkins Anthony, Van Sant Gus
Publié dans le JLR