Ma contribution à la décroissance
Deux examens à faire passer ce mercredi. L’un avec mes étudiants du cours de lecture & phonétique de 2e année, sur un sujet de 20 petits exercices de difficulté progressive, de cinq points chacun. L’autre examen est celui d’un collègue et je dois l’assister pour distribuer les sujets, les feuilles de réponse, c’est tout. Il fait rédiger trois textes de cent cinquante mots minimum à plus de quatre-vingts étudiants. Bonne chance pour la correction, l’ami !
Je corrige mon paquet de trente feuilles en une heure et demie, report de notes compris. L’année sabbatique a porté ses fruits : j’ai optimisé mes rendements et diminué la pression du travail. C’est ma contribution à la décroissance.
Et Berlol il peut comme ça aller à la piscine avant le dîner.
Je lis chez un voisin où j’ai mes assiduités :
« Le tunnel de publicités qui précède le film, au cinéma, et en retarde le commencement, tout autant que les spots qui en interrompent le cours, à la télévision, me font prendre en horreur les marchandises et les produits présentés, lesquels resteront associés pour moi à la perturbation insupportable de mon plaisir, je tenais à en informer loyalement les annonceurs. » (Éric Chevillard, L’autofictif, n° 1639.)
Il y aurait bien une autre solution… du côté du téléchargement illégal où, paraît-il, les films sont fournis nus. Moi, je dis ça, je dis rien.
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Publié dans le JLR