Des kilomètres bien chauds et humides dans les pattes au temple Hieizan et à Ohara, au nord-est de Kyoto. De très beaux paysages de cryptomères et de bambous, temples de bois peints, lampes de pierre, statuettes joliment vertes de mousse et, une surprise, beaucoup d’hortensias.

Dîner sans intérêt au restaurant Ganko, près de la mairie de Kyoto. C’était un établissement d’un certain prestige, décoratif et culinaire, nous y avions bien festoyé il y a for longtemps, c’est devenu une usine à plateaux repas. Les sushis sont fades, les légumes trop cuits. Visiblement, on aspire à la situation  juteuse de family restaurant et pour groupes d’étrangers. L’aération fait circuler un peu partout la fumée des clients de l’entrée et T. me dit que les toilettes sont terribles… À éviter.

La douce rivière aux canards (Kamogawa) n’a débordé que pendant une heure, la nuit dernière, à cause des pluies, mais elle a déposé quelques tonnes de branchages et de débris divers sur les berges de promenade. Son cours est torrentueux et sombre, avec des cascades et des tourbillons. Certaines parties sont fermées au public. En vingt ans, on n’avait jamais vu ça.