Fricote avec l’ennemi alors qu’en fait…
Encore une journée de folie…
Une heure de courrier avant le petit-déjeuner pour répondre aux questions des étudiants (on approche des examens).
Préparation de cours plus cours plus notes d’après cours et c’est déjà 11h30.
En vélo jusqu’à la banque, retrait, et préparation de déjeuner.
Après une assiettée de spaghettis et une pêche, une heure de lecture (La Fronde, d’Orest Ranum).
Retour au bureau pour préparation de réunion (lire vaguement l’ordre du jour reçu par mail).
Réunion de la faculté pendant deux heures (et correction de deux paquets de copies).
Autre heure de courrier avec des amis et collègues en France.
Une bonne demi-heure à laisser vaguer le regard dans les pages du manuel de français en réfléchissant à d’éventuels exercices pour les sujets d’examen (à rendre la semaine prochaine).
Passage au supermarché plus préparation de dîner plus dîner plus vaisselle.
Film moyen sur TV5 Monde avec un ordinateur en regardant sur un autre des scènes du Dernier métro pour signets utiles au séminaire de demain. On n’y fait guère attention mais dans une scène de cabaret, vers le milieu du film, une chanteuse chante en français et en allemand devant une salle emplie d’officiers nazis ; on pense qu’elle fricote avec l’ennemi alors qu’en fait… elle reprend pour (et contre) eux une chanson créée en yiddish…1
Lecture de quelques pages du NouvelObs du 10 au 16 mai, rapporté par T., avec « les 100 de Hollande » (c’était avant la constitution du gouvernement), un article sur les camps actuels en Corée du Nord et un dossier de Jacques Drillon sur les polices de caractères.
Et c’est déjà l’heure d’aller se coucher… parce que demain, il y a trois cours.
Notes ________________« Un graphiste américain a tenté de passer une journée sans se mettre en contact avec le Helvetica ; il n’a pu ni manger, ni boire, ni prendre l’autobus, le taxi, le métro, ni fumer, ni téléphoner, ni même s’habiller… » (Jacques Drillon, « La meilleure police », Le Nouvel Observateur, 10 mai 2012, n°2479, p. 117.)2
- Voir dans cette page à 1938, The Andrew Sisters, Bei Mir Bist Du Shein. [↩]
- Drillon était l’invité de Veinstein le 16 juin pour Six érotiques plus un. [↩]
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Publié dans le JLR