Sa politique de çouillon
La fin de Sarkozy n’est pas que la fin de Sarkozy.
Réjouissons-nous-y !
Car la fin de Sarkozy, c’est aussi la fin de Fillon !
Et de sa politique de çouillon !
Le départ de Sarkozy, c’est aussi le départ de Guaino !
Dont la plume a tant porté la haine haut.
La chute de Sarkozy, c’est aussi la chute de Guéant !
Et bien plus bas que son séant.
La défaite de Sarkozy, c’est aussi la défaite de Longuet !
Et tout l’occident redevient gai.
Mais il suffit – de Sarkozy et de ses sbires :
Leur seule énumération engendre colère et déprime.
Sarkozy nous quitte, et c’est toute sa clique qui disparaît !
Ça va sentir mauvais, dans l’UMP foireux…
Ah tiens ! je n’ai pas mis le conditionnel.
Si j’ai tout faux, qu’on m’exile, qu’on m’apatride…
De toute façon, je suis déjà repéré (et considéré comme négligeable) : autant pour ce que j’ai écrit contre Sarkozy, avant et après 2007, que pour ce que j’ai dit contre CampusFrance, dont je reste un féroce ennemi.
Crève, charogne !
« Le peuple est corrodé par l’individualisme. C’est ce que j’appelle le tout-à-l’égout. » (Régis Debray, Ce soir ou jamais, 1er mai 2012)
« Je préfère les mains un peu sales à pas de mains du tout. » (Id. ; présuppose que les mains propres, ça n’est pas possible du tout…)
Ça ne veut pas dire n’importe quoi. Il faut le prendre dans son contexte d’une possibilité de retour au pouvoir de la gauche et du fait que cette gauche, tout du moins ses représentants appelés à gouverner, son gouvernement, sera nécessairement sollicité, voire nécessairement corrompu par les milieux d’affaires et d’argent… À elle, la gauche, à lui, son gouvernement, de ne pas perdre ses objectifs.
Tags : CampusFrance, Debray Régis, Guaino Henri, Sarkozy Nicolas
Publié dans le JLR