Des procédés de la blonde

mardi 27 septembre 2011, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Matinée au bureau et déjeuner au Rhubarbe avant de laisser repartir T. à Tokyo seule. La première fois depuis le 11 mars, quand elle m’avait téléphoné de sous la table pendant que tout était secoué…
Comme c’est tous les mille ans, dit-on, je suis maintenant tranquille. Assez tranquille pour retourner travailler.

« Puis ils examinèrent l’avenir australien. Lagrange s’occuperait de tout : billets d’avion, visas, virements, réservations, poste restante. Et puis pense à mon nom, rappelle Gloire, mes papiers. Bon, dit Lagrange, c’est toujours compliqué mais je vais m’arranger. Qu’est-ce qui te ferait plaisir, comme nom ? Comme tu veux, dit Gloire, à toi de voir. Bon, dit Lagrange, Je t’invite à dîner ?
Béliard, toute cette journée, ne s’étant pas manifesté, Gloire se sentait plus disponible après le dîner pour aller boire un verre et puis un autre verre et puis un dernier verre avec Lagrange et puis de fil en aiguille le sperme de Lagrange, mais elle regagna son hôtel assez tôt, se coucha très vite en imaginant le bout du monde. » (Jean Échenoz,  Les grandes blondes, Paris : Minuit, 1995, coll. Double, p. 91-92.)

Re-relecture des Grandes blondes pour préparer le cours qui commence la semaine prochaine. Pas de problème avec les rythmes, ni avec les allusions cinématographiques, mais comment je vais faire passer le sperme de Lagrange ?
Comme un des procédés de la blonde fatale ?

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Publié dans le JLR

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