Des armes derrière un tas de bois
Par temps couvert, au pied des Trois Pucelles, à Saint-Nizier-du-Moucherotte, randonnée de la Nécropole de la Résistance au lieu-dit le Bout du monde, surplombant Sassenage et Grenoble. Recueillement à l’aller comme au retour devant ces restes d’un héroïsme quasi anonyme. Parmi ces tombes quelques très jeunes gens, quelques Juifs, une jeune femme morte, elle, en février 1944.
Je l’imagine dans la neige, planquant des armes derrière un tas de bois, puis barrant la route à un convoi, quelques minutes cruciales, jusqu’à ce qu’un ennemi l’abatte pour passer et continuer, longtemps avant les assauts de juin, la chasse aux maquisards…
Jean Prévost est là aussi.
Déjeuner rapide et copieux à l’Auberge des Trois-Pucelles avant de filer vers les gorges de la Bourne jusqu’à Pont-en-Royans où un gros orage ne nous surprend même pas… On a d’ailleurs pu se garer sans difficulté tout près du pont alors que par beau temps il faut aller à un parking à plus d’un kilomètre.
Autre définition de la littérature :
Des armes derrière un tas de bois.
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Publié dans le JLR