On dirait du Delerm. (Pauvre de moi.)
Agence de voyage à Censier : rassurer Aude sur le paiement à venir d’un billet d’avion pour invité au Japon + achat de mes propres billets de train des deux lundis qui viennent.
Monoprix : crème à lèvre, crème après-moustique, crème solaire, savon… Moi aussi, j’ai ma liste.
Chez Cécile, dans le 18e, puis à deux pour déjeuner au Gabin, place du même nom. Excellent tartare de cabillaud à l’avocat ; faux-filet moins irréprochable. Conversation trop fine pour être retenue par la grille du journal… Beaucoup de lecteurs concernés.
En bus 85 jusqu’à Saint-Michel. Je finis de la convaincre de lire Volodine ; surtout grâce à « l’obstétrique n’a jamais été mon fort »…
Dans la boutique de thé Kusmi, rue de Buci. Beauté des boîtes éditées en 2010., notamment les jeux graphiques sur les matriochkas. Provisions pour le Japon, où c’est trois fois plus cher.
Sous un parasol, près de l’Odéon, un demi-panaché. Autour de nous les grosses gouttes d’été qui rebondissent, les gens qui ne courent même pas. On dirait du Delerm. (Pauvre de moi.)
Puis on se quitte après être passés à la librairie Compagnie, où l’interdit d’augmenter mon poids de bagages cède devant la grâce d’un petit Kertész.
De retour à la maison, Titine m’entraîne dans une recette de beignets islandais (Rjomabollur, je crois). Quelque part entre le scone étouffe-chrétien et la chouquette inlevée. (Demain soir, elle fera le reste comme des muffins, au four ; des pierres, au final.)
Heureusement qu’il y a le pesto fait maison (basilic, pignons de pain, huile d’olive, et parmesan à la fin). P., qui ira en Islande avec Titine, est venue parler aussi de leur futur voyage au Japon.
Je recharge la batterie de mon appareil-photo…
Tags : Delerm Philippe, Gabin Jean, Kertész Imre, Volodine Antoine
Publié dans le JLR