À mille milles de toute région habitée
« Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. » (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince).
C’est l’œuvre dont je propose l’étude pour un cours qui, lui aussi, me tombe littéralement dessus pour avril. J’envoie le courrier juste avant de débrancher et d’aller prendre l’avion avec mes ouailles nippones. Vol pour Paris via la Corée. Sans commentaires sinon qu’on y mange plutôt bien et que j’y vois au moins deux excellents films, dont un très utile pour la compréhension des origines de la mentalité groupusculaire dans le post-exotisme alto-solien (même s’il doit en effet y avoir un peu de caricature et de simplification) :
Tetro (Coppola, 2009) et La Bande à Baader (Der Baader Meinhof Komplex, Uli Edel, 2008).
Pour arriver à Orléans et nous coucher, il faudra encore que je conduise la voiture de location sans transformer cette journée de trente-deux heures en une éternité de sommeil…
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Publié dans le JLR
but louable