Disparaître une à une les pages

dimanche 3 août 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Entrelacs d’allées et venues entre l’appartement qui se vide et celui qui se remplit, d’enregistrements d’émissions de France Culture quand je passe devant mon bureau (Mythographies, Correspondances de Manosque, Années 70…) — même si pas beaucoup de temps pour la littérature lecture — et de corrections de copies à finir pour mardi…
Pendant ce temps-là, je vois disparaître une à une les pages administratives du blog JLR, les stats, déjà en panne depuis une semaine, le filtre de spam, puis l’interface des commentaires et des billets eux-mêmes, enfin la page publique du blog à son tour s’évapore. Tentative de log chez Globat vers 22 heures mais ce n’est pas possible — ce qui est rassurant, dans un sens, si je puis dire, le problème venant de chez eux plutôt que de chez moi. Et ce, juste après que Globat m’avait envoyé un de ces courriels commerciaux commençant poliment par le souhait que chaque client puisse tirer le meilleur du service dont il a le privilège… Il faut croire que le début août n’est pas des plus faciles pour tout le monde.

Découverte ce soir d’un excellent restaurant italien. Nous étions sortis pour du papier-toilette, c’est trivial, en nous demandant ce que nous allions manger, c’était l’heure. Puis nous nous sommes proposé d’aller voir un restaurant d’unagi. C’est de saison, dit-on. Mais il était presque plein et ça sentait la cigarette dès l’entrée. Nous avons alors traversé le carrefour d’Iidabashi et sommes remontés vers la poste, cherchant vaguement un restaurant recommandé par quelqu’un il y a quelques mois. Nous revenions sur nos pas, n’ayant rien trouvé, quand nous l’avons aperçu, une simple porte, dans un renfoncement d’immeuble, bien éclairée mais pas de fenêtres sur la rue. La Trattoria Toy a les mêmes dimensions que le Saint-Martin, à peu près. C’en est la sœur italienne, avec ses deux cuistots qui alternent tous les trois jours cuisine et salle. Dès les premiers mots, nous avons su que ce serait bon. Une façon d’en parler comme quelqu’un qui le fait, qui le fait bien. Qui plus est, copieux. Un service one-plate avec des pâtes, de la salade verte, quelques antipasti. Pour 1600 yens. Quand nous en sommes sortis, toujours notre énorme paquet de papier-toilette à la main, nous savions que nous tenions notre deuxième meilleure adresse du quartier.

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