Merci d’avoir survécu !
Suis bouleversé par l’accident auquel notre ami JCB a survécu. Il est toujours miraculeux de n’avoir rien quand le véhicule est à ce point déformé par la violence des chocs. Voyez cette sorte de calme, comme de dédoublement, avec lequel il essaie, assez précisément, de reprendre l’histoire de l’accident et de la suite.
Cher Jean-Claude, merci d’avoir survécu ! Que toi et les tiens vous en remettiez vite et bien !
Je me dis que si c’est en ligne à la date d’hier, c’est que tu as retrouvé des lunettes…
Avant de faire les 4700 kilomètres parcourus cet été, j’avais l’angoisse de l’accident (en fait, je l’ai toujours eue) — parfois presque jusqu’au point de renoncer. Quand je m’arrêtais quelque part pour faire une sieste parce que j’avais un peu senti la fatigue, le relâchement de concentration, je m’endormais et me réveillais en sursaut quelques minutes après, terrorisé parce que je croyais que j’étais en train de conduire. Le bruit du trafic y était sans doute pour quelque chose. J’ai fini par aller faire mes siestes un peu plus loin, au calme. Les deux premières nuits, j’ai eu aussi des réveils qui secouaient le cœur, un filet de sueur froide juste avant l’accident imaginaire…
Et puis, c’est passé. Je me suis dit qu’en faisant vraiment attention, avec T., à deux, ensemble, à tout sur la route, on allait peut-être y arriver…
Mais c’est la chance aussi.
Tags : Bourdais Jean-Claude
Publié dans le JLR