La sieste n’est pas obligatoire
Trois cours, l’impression d’avoir bien fait. Et bonne fatigue.
Impression aussi — corroborée par la diététique — qu’une petite quantité de spaghettis donne une réserve rapide d’énergie sans peser, d’où que la sieste n’est pas obligatoire, ces jours-ci, et que j’ai même maigri.
Oui, je sais, ça n’intéresse personne…
Deux étudiantes avaient répondu au blog des cours qui demandait un résumé d’une partie du film. Mais d’une part, j’ai eu un synopsis de deux lignes, recopié de quelque part et rephrasé (nice try), et de l’autre, un ensemble d’impression, pas inintéressant, mais hors-sujet.
C’est-à-dire, vérifié au séminaire, que jamais ils n’ont reçu d’enseignement les invitant à réduire ou résumer un texte. Aucune technique de base. Et vogue la galère de la vie !
Retour à Tokyo. Je dors dans le train, mais pas tout le temps… Et puis, outre mes chemises sales, je transporte toujours des livres que j’ai l’espoir de commencer ou de finir, sans me presser. C’est de là que la survie vient. Et c’est de là qu’elle viendra…
« Et moi, je continuais à me balader avec mon regard vert d’eau, mon sourire aux lèvres, accroché comme un masque, et des choses cachées au fond de mon panier. Parfois, on m’arrêtait pour me demander mes papiers mais j’avais l’air si douce et inoffensive avec mon châle rouge passé, reprisé, et ma pâleur d’affamée.» (Laure Limongi, Le Travail de rivière, p. [65])
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Publié dans le JLR