Le web, palpable émotion

samedi 11 avril 2009, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Ça recommence : levé à 5h30 pour finaliser les notes du cours qui commence à l’Institut. Beaucoup de temps consacré à la géographie et au vocabulaire des poissons, oiseaux, arbres…
Je souhaite la bienvenue à celles et ceux de mes étudiant(e)s de ce matin qui viendront ici chercher quelques références supplémentaires. Le glossaire sera bientôt en ligne. En attendant, voici quelques pistes :

Les premières pages du Chercheur d’or nous ont permis de relever un certain nombre de points déterminants du contrat de lecture : la dimension hallucinée de l’autobiographie fictive (le narrateur écrivant en semblant revivre son enfance regrettée — paradisiaque présent permanent), la solitude sauvage d’un enfant blanc à Maurice résultant de la situation marginale de sa famille (dans un « enfoncement »1 ni avec les exploités Noirs qui ont cependant culture et solidarité, ni avec les exploiteurs Blancs déterminés par leur racisme), les doublons ménagés par le texte (la mer – la mère, l’or – Laure, Cook – cuisinier) qui sont peut-être en rapport avec l’effet de miroir entre la terre et le ciel, tel que cité mercredi (ça, je ne l’ai pas dit en cours).

Pas de déjeuner au Saint-Martin, T. étant retenue aux cérémonies des 500 ans de son temple familial. Je déjeune en compagnie d’un excellent Ce soir ou Jamais, celui de jeudi. Pensez ! Amusant débat sur la police et les casseurs, excellent entretien avec Alain Badiou, et, moins intéressant, débat bloqué sur la Turquie et l’Europe.
Sieste, pour finir ma nuit.

Soirée tranquille avec quelques épisodes de Grey’s Anatomy. Un peu de courrier. Dans le web, palpable émotion de la disparition d’Henri. La tristesse revient, comme le noir la nuit.

Notes ________________
  1. l’Enfoncement du Boucan est le titre de la première partie du roman, et désigne un lieu fictif au beau milieu des lieux réels []

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Publié dans le JLR

2 réponses à “Le web, palpable émotion”

  1. brigetoun dit :

    pour ce soir et jamais, écouté pour la première fois depuis bien longtemps cette nuit, et à cause du programme, l’agrément de s’endormir en se croyant intelligente

  2. « T. étant retenue aux cérémonies des 500 ans de son temple familial. »

    Je ne sais pas pourquoi mais cela me paraît tellement exotique, j’ai le sentiment que mon existence ne sera jamais complète, parce que voulant m’excuser pour un déjeuner, je ne pourrais jamais user du quintuple centenaire de mon temple familial comme prétexte insurmontable.

    Amicalement

    Phil