Cœur ouvert dans un ascenseur
« Internet, agora où nous allons devisant avec des amis de rencontre, ponctuant notre dialogue philosophique d’un grain de raisin sucré gobé à la même grappe ou d’un baiser (et la brise froisse un peu nos toges, à moins que ces effets de drapé ne soient de simples jeux de lumière sur nos écrans). Puis un gorille d’une bourrade met fin à ce désordre et rétablit la foire d’empoigne.» (Éric Chevillard, L’Autofictif n° 523, du 31 mars 2009)
La loi est votée
dans toute son iniquité
liberticide
Vu un court métrage d’animation signalé par T., La Maison en petits cubes (Kato Kunio, 2008) — loué au vidéo-club alors qu’il est téléchargeable sur Youtube, mais pas avec la même qualité d’image.
C’est beau, c’est triste, ça calmerait un hadopiste.
Après le violent orage d’hier soir et les coups de vent qui accompagnent le retour du soleil, on se demande bien ce qui va arriver aux cerisiers… Partons en reconnaissance jusqu’au sanctuaire Yasukuni, à la fois repaire de l’extrême-droite et foire populaire avec grillades et buvettes. Bien que ce soit jeudi, il y a déjà foule goguenarde et grignotante, allées descendues au rythme des aïeux, groupes s’entre-photographiant, paquets compacts déposés par autocars, façon Mont Saint-Michel ou Pigalle. Et l’insolente floraison tient aux branches, même pas encore à son comble.
Nous croisons aussi quelques files de costumes trois-pièces à tête patibulaire mais presque. T. me dit que le petit paquet blanc que chacun de ces hommes tient à la main est un cadeau qui n’est donné que dans l’enceinte du sanctuaire.
Sur le chemin du retour, tout près du Saint-Martin, T. entre dans une boutique de cuir pour demander s’il serait possible d’effectuer un trou dans une ceinture, et à quel tarif. Du haut de sa suffisance, l’artisan répond qu’un trou n’est pas une réparation, que d’ailleurs il ne fait pas de réparation. Quelle logique ? Il prend un poinçon métallique et un marteau, perce une chute de cuir qui traîne sur la table et donne le nom d’un grand magasin qui vend de tels outils. De nouveau dans la rue, T. fulmine. D’ailleurs, dit-elle, les meilleures peaux sont directement vendues à Hermès et Vuitton, qu’est-ce qu’il croit qu’il lui reste, à ce c…
Suite de Grey’s Anatomy… Comment la mère de l’héroïne est finalement maîtrisée et comment on opère à cœur ouvert dans un ascenseur bloqué. Un mot, revenu plusieurs fois, m’intrigue. Je le repère dans une réplique, nous la repasse dix ou douze fois, et l’on se demande bien comment l’orthographier — on entend « siiijurz »… À l’aide de nos deux dictionnaires électroniques français / anglais / japonais, nous avons fini par trouver seizure, au pluriel : convulsions, crises, attaques…
Une des phrases-clé de l’épisode 5 était : I hate you.
Prémonitoire, pour Albanel et sa clique.
Tags : Albanel Christine, Chevillard Éric, Kato Kunio
Publié dans le JLR
l’autofictif, un pas à coté de l’actualité, pour mieux la voir – tombait à pic ce fragment
… un pas hors du rang des assassins, irai-je même jusqu’à dire.
Pour avoir vécu deux ans à Chicago avec une personne qui souffrait de seizures, lorsque ce n’est pas précisé dans le contexte, il s’agit souvent de légères pertes de connaissances (« brain seizures ») entraînant des troubles de la mémoire du court terme. C’est assez déroutant de vivre avec quelqu’un qui souffre de cela.
Amicalement
Phil
Je revérifie bien mon dernier message parce que le CAPCHA à recopier était M E R D, je voulais être sûr de ne l’avoir pas copié inopinément dans le message. Le capcha de ce message en revanche est M5Sy, je ne risque rien.
Amicalement
Phil
Étonnant, cette histoire de captcha ! Je te jure que je n’y suis pour rien. Et il a fallu que ça tombe sur toi ! (Remarque, c’est peut-être tombé sur d’autres qui n’ont rien dit…)
Merci pour les « brain seizures », c’est vrai que dans ce domaine, je manque cruellement de vocabulaire.