Aucun de ces trop laids luminaires
Deux réunions, importantes, paraît-il, à la cheville entre deux années universitaires. On distribue le calendrier des cours, des réunions et des congés annuels. Report dans mon agenda.
Comme il n’est pas encore 14 heures, je profite qu’il ne pleut pas pour aller en vélo jusqu’à la mairie d’arrondissement déclarer mon changement d’adresse et le faire inscrire sur ma carte de séjour. Simple, rapide. Même formalité à la poste, à l’autre bout du quartier, juste derrière mon ancienne adresse. Troisième coup de pédale, jusqu’au Jusco, grand supermarché où, malgré mon intention, je n’achète aucun de ces trop laids luminaires.
De retour au bureau, dernier pensum de l’année : la correction des résumés des mémoires des étudiants de 4e année. Après ça, trop tard pour aller au sport, pas envie de me retrouver coincé entre les sueurs d’après 20 heures. Je reste au bureau et me visionne tranquillement un des derniers Ce Soir ou Jamais (vu que l’appartement n’a pas encore de connexion), celui a priori répugnant d’avant-hier avec Éric Besson. Très propre sur lui, très respectueux, inattaquable… D’ailleurs, personne n’ose se salir, les accusations restent gentilles, le débat n’aura pas lieu malgré les bonnes intentions de Vincent Lindon ou d’Éric-Emmanuel Schmitt. Contre tous les témoignages, Besson continue à nier les maltraitances policières et le comportement massivement raciste de la force publique ; c’est couvrir, voire vouloir. Il suffit.
Mes principaux instruments de cuisine ayant retrouvé l’air libre, je mange des carottes râpées (une seule, grosse) en regardant le second film de yakusas, excellent celui-ci. Il s’agit de Guerre des gangs à Okinawa (Kinji Fukasaku, 1971), avec de vrais-faux morceaux de documentaires dedans, sur Okinawa fin des années 60, sous administration américaine.
Encore cinq ou six cartons vidés, affaires rangées dans différents placards. Dont l’ensemble des CD, enfin réunis… avec l’objectif de me débarrasser de la moitié. Méthode : écouter, et si pas enthousiasme après trois morceaux, direct poubelle des non combustibles.
Tags : Besson Éric, Fukasaku Kinji, Lindon Vincent, Schmitt Éric-Emmanuel
Publié dans le JLR
S’il ne s’agit que de faire de la place, rien ne t’empêche de sauver tous tes CDs en FLAC ou MP3 sur un seul disque dur, plutôt que d’en jeter la moitié.
Je comprends, Manu, mais en l’occurrence il s’agit de ne même plus avoir à les entendre. S’en débarrasser. Je considère que je n’ai plus les goûts que j’avais il y a vingt ou quinze ans, que l’accès à des extraits tels que Youtube le permet est largement suffisant et que je ne garderai dorénavant que les CD qui m’enthousiasment encore. Et je ne suis même pas sûr que ça atteigne la moitié.
Un jour, la mesure s’étendra probablement aux livres…