Attendre dix secondes et rebrancher
Mal de tête au réveil… Thé au jasmin… Premier bain (pas si compliqué). Une heure après, je suis retapé. À peine avalé le petit déjeuner, c’est parti pour la matinée. Trois heures et demie, que ça dure, la remonte des climatiseurs ! J’en peux plus…
C’est d’abord le technicien qui les a démontés avant-hier là-bas qui vient les remonter ici. Il commence par celui qui est en panne de sorte que le technicien envoyé par la fabricant puisse s’en occuper tout de suite en arrivant, une heure après. Pour l’autre appareil, les tuyaux son trop courts, il en faut de plus longs, ça coûtera finalement 12.000 yens supplémentaires. Pendant tout ce temps, l’agent immobilier, qui a peut-être besoin, malgré la difficulté de communication, d’un peu de distraction, reste en ma compagnie à surveiller les travaux. Le réparateur, quant à lui, a diagnostiqué une panne électrique passagère dûe à l’humidité. Il préconise, quand ça se produit, d’éteindre, débrancher, attendre dix secondes et rebrancher — et ça fera 3000 yens pour le déplacement. Sauf qu’un jour, ça sera le compresseur, et là, il vaudra mieux tout remplacer. Tout ça me paraît très raisonnable. Mais un peu longuet. Le mal de tête revient. Quand ils s’en vont tous, l’un après l’autre, à midi et demi, je me sens soudain vraiment arrivé, installé, déménagé, chez moi. Sauf qu’il y a des cartons partout… et que c’est bientôt l’heure de partir.
J’ai appris que l’arbre devant mes fenêtres est un camphrier. Avec un kanji formé de la clé arbre (ki), à gauche, et des éléments debout (tatsu) et rapide (hayai). Un arbre pour vite se rétablir ?… Il m’en faudrait une décoction tout de suite.
Passage pour une heure au bureau (connexion, courrier).
Retour à Tokyo. Dans le train, sans rien pouvoir lire, je dors comme une masse, sûrement la bouche ouverte, heureusement avec un masque…
Publié dans le JLR