Dans ma probable bientôt future rue

lundi 9 février 2009, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Enregistrements d’hier et de ce matin : Olivier Rolin diffusé avant-hier aux Lundis du CNL du canal des Chemins de la connaissance, Bernard Pingaud dans Surpris par la nuit le 2, Jean-Luc Nancy dans Du jour au lendemain du 4, Jeux d’épreuves de samedi, surtout pour ce qu’on dit sur Philippe Vasset, enfin Fictions/Drôles de drames avec la première partie d’un cycle Henry James. En revanche, j’ai laissé tomber le feuilleton de la semaine, les Mardis littéraires et quelques autres qui ne m’intéressaient guère.

Déjeuner avec T. au Laroche Kamikura, dans une des ruelles pavées rénovées de Kagurazaka, qui propose une cuisine agréable, française adaptée au goût japonais, voire expérimentale (un foie gras-don, c’est-à-dire sur du riz et avec du daikon, que j’essaierai la prochaine fois). Elle prend la dorade, moi le poulet, pour comparer avec ce qu’on connaît dans le quartier, et le résultat est très satisfaisant. À suivre…

Pour l’heure, ventre plein, c’est la séparation à la gare de Tokyo. Pour oublier, j’écoute des nouvelles de Dino Buzzati dans le shinkansen. Puis, je vais au centre de sport, pour pédalage en compagnie de Chloé, comme en écho à la citation sur TINA d’hier, puis tractions de petits poids et long sauna en vue de récupérer la souplesse rouillée ces dernières semaines.

« Ce ne sont pas tant les traits, la silhouette de Clotilde qui se modifient au fil des ans, à travers ces quatorze minutes. C’est plutôt le décor des prises qui évolue. Je vois des librairies et des brasseries connues, des maisons d’édition identifiables, aussi. Et puis au second tiers, maintenant, je ne sais plus trop. Les lieux, méconnaissables. Beaucoup de choses se passent devant des ordinateurs. Design épuré, dématérialisation confondante. Clotilde est une femme mûre, lecture sur sa liseuse dans une pièce blanche, peut-être une galerie d’art où tout serait décroché. Il y a des bornes et des écrans, le public fait la queue devant des exemplaires fraîchement imprimés par une machine à livres.» (Chloé Delaume, Dans ma Maison sous terre, p. 26)

Avant les courses au supermarché, je passe en vélo dans ma probable bientôt future rue (ça se décide cette semaine et ça part plutôt bien). Il n’y a que cent mètres de côte, pour finir, mais je suis obligé de mettre pied à terre. Ou alors en danseuse, ça devrait passer, on verra un autre jour.

Ça fait quatre fois que j’entends aux infos que Valérie Pécresse a nommé une médiatrice pour réviser sa loi scélérate. Mais à aucune de ces quatre occurrences le nom de cette médiatrice nommée n’a été donné. Importerait-il donc seulement qu’elle existe et qu’elle soit une femme ? Enfin, Le Monde nomme la nommée dans son édition de demain : Claire Bazy-Malaurie. Affaire à suivre…

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Publié dans le JLR

Une réponse à “Dans ma probable bientôt future rue”

  1. brigetoun dit :

    Paris se peuple de commissions et de médiateurs (ou trices) – les multiplier un chouya et en faire des opportunités pour les chômeurs qui ne trouvent pas d’interim ?