Beaucoup de vibrations grammaticales
Train, soleil et peu de brume (rare) offrent un Fuji bien dégagé. À la vitesse où l’on passe, la composition des photos est chaque fois une surprise…
J’écoute les deux derniers Jeux d’épreuves, de nouvelles envies de lecture comme Fabienne Juhel, À l’Angle du renard (les commentaires me font un peu penser à Pinget), ou Allison L. Kennedy, Day (dont le sujet semble assez simonien)…
J’aimerais copier une partie des commentaires sur le Paris-Brest de Tanguy Viel, mais je n’en ai pas le temps. Dommage… Un autre jour, peut-être.
Examen à quatre avec tous les étudiants de 1ère année, fous rires pour la dictée.
Quand Florian arrive en fin de phrase, je m’essaie à — y arrive une fois ou deux — glisser un « chan » avant qu’il dise « point ». (C’était sa dernière prestation chez nous, son contrat expire avec son visa working holiday, il reviendra peut-être…)
Une enveloppe à bulles dans ma boîte (merci, Frédérique !). J’ouvre et je lis les premières lignes, leur trouvant déjà beaucoup d’accroches sémantiques, beaucoup de vibrations grammaticales. Ça va être un régal…
« C’est alors que, libéré des tourbillons et des chuchotements, mon corps renaissait sous les assauts du vent. J’étais encore une enfant. La mer grondait, rugissait en contrebas, apparaissant et disparaissant entre les troncs noueux des pins qui formaient au-dessus de ma tête une voûte noire, interrompue de loin en loin par des amoncellements rocheux auxquels la nuit prêtait une seconde vie. Ainsi parlait grand-père […] » (Frédérique Clémençon, Traques, Paris : Éditions de l’Olivier, 2009, p. 7)
Suite du moulinage sur Claude Simon politique…
Excellente heure passée avec Jeanne Moreau, Anna Karina, Bernadette Lafont, Claude Chabrol, et André S. Labarthe ! Merci Frédéric d’avoir dignement fêté ces 50 ans de la Nouvelle Vague !
Tags : Chabrol Claude, Clémençon Frédérique, Juhel Fabienne, Karina Anna, Kennedy Allison L., Labarthe André S., Lafont Bernadette, Moreau Jeanne, Pinget Robert, Simon Claude, Taddeï Frédéric, Viel Tanguy
Publié dans le JLR
la mer grondante et les pins noirs dans le vent -^passage tentant c’est vrai.
Votre captcha a un coté cahier d’écolier charmant
De bon matin, voir le Fuji sur l’écran de mon ordinateur est un plaisir. Merci.
j’ai vu il y a qq jours « Cléo de 5 à 7 » de varda : un de ces films qui lavent parce qu’ils ramènent à l’essentiel, adoré le rythme, la promenade dans paris. Idem pour « l’opoponax » ! merci pour le conseil, je ne l’ai pas encore fini et déjà envie de recommencer la lecture…