Pas avec la brosse et la crème !
Sortons tôt, je dépose T. à Shinjuku et je reviens pour des courses, passer à la poste avant de la rejoindre. Je n’insiste pas sur notre quotidien.
Relecture globale d’Histoire d’O, la dernière, pour mieux saisir l’ensemble, la construction (dont Aurora parlait déjà très bien en 2004, pour ce qui concerne les blogs). J’aurai des pages à relire pour préparer mon cours, mais j’en ai bien fait le tour. Pour la conclusion, il faudra que je signale certaines analogies avec Trois Filles de leur mère (1926), de Pierre Louÿs (récit bien plus scabreux que celui de Réage), L’Anglais décrit dans le château fermé, de Mandiargues (1953), L’Image de Jean de Berg (1956), alias Catherine Robbe-Grillet, pour l’aspect cérémoniel, et que je revienne sur ces fameux masques de Leonor Fini, dont celui de chouette.
En dînant, Ce soir ou Jamais d’hier, assez peu intéressant. Que ce soit Guillaume Canet, sans intérêt culturel, ou Michel Legrand, un peu soupe au lait. Suis pas sûr que Taddeï gagne quoi que ce soit à faire du Drucker. Qu’il se dise bien que cirer les pompes ne commence pas avec la brosse et la crème ! Ça commence bien avant, par les positions et les emplacements prévus, c’est-à-dire le format d’interview et le dispositif spatial choisi. Aussi, l’exercice suppose une grande intelligence du partenaire, comme avec Catherine Deneuve il y a quelques semaines, ou avec Benoît Poelvoorde plus récemment. Mais Canet et Legrand ont montré, malgré leur différence d’âge et de carrière, qu’ils manquaient singulièrement de souplesse intellectuelle.
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Publié dans le JLR