Chacun boucle fièrement son truc
On se lève tôt, on travaille beaucoup, on se couche très tard. Comme souvent en janvier, on a à la fois une année à finir avec les étudiants, une autre à commencer avec l’administration, à quoi s’ajoutent parfois des épreuves d’articles à corriger, des courriers de vœux en retard (donc délicats). Mais chacun boucle fièrement son truc du jour. Pour moi, ça part par mail. Pour T., on postera demain.
Si on est sorti ? Oui, pour des bricoles, je suppose.
Donc, débrayage du JLR, le temps pour moi de finir les mémoires d’étudiants. D’ailleurs, des jours comme ça, il n’y a même rien à en dire : pas de littérature (sinon relire quelques pages d’Histoire d’O), à peine une heure de lecture de blogs (voir dans les sélections des flux Litor), un peu d’infos mais sans réfléchir. Et dehors, grisaille.
Sur TV5 Monde, j’ai quand même revu (tard) L’Aile ou la Cuisse (Claude Zidi, 1976). Se laisse voir, pour la prémonition sur la malbouffe et pour le kitsch patiné seventies. Et de beaux numéros d’acteurs.
« Elle songeait que le mot s’ouvrir à quelqu’un, qui veut dire se confier, n’avait pour elle qu’un seul sens, littéral, physique, et d’ailleurs absolu, car elle s’ouvrait en effet de toutes les parts de son corps qui pouvaient l’être.» (Pauline Réage, Histoire d’O, p. 148 — ah, les fantasmes, tout de même, c’est tellement simple !…)
Tags : Réage Pauline, Zidi Claude
Publié dans le JLR