Elli Kronauer, Soukmane fils de Soukmane et les fleurs écarlates, Paris : L’École des loisirs, 2000, 137 p., coll. Médium.
Quatrième de couverture :
Au cinquième étage de l’immeuble numéro 81 des grandes avenues du secteur de Kiev, les héros de la steppe et les ingénieurs de la centrale se retrouvent pour dîner à la table de Vladimir le Beau Soleil. Ils boivent des miels noirs, mangent des betteraves vivantes et chacun se vante, parade et raconte ses dernières batailles.
Soukmane Soukmanovitch, lui, reste silencieux. Pourtant, il a accompli seul un acte très brave. Il a sauvé Kiev d’une armée de quarante mille ombres à masques de blaireau. Il est blessé. A son flanc, il a trois plaies rouges qu’il rebouche avec des poignées de coquelicots.
Celui qui vous chantera les exploits de Soukmane, c’est le batelier qui sillonne les marécages entre Chodga et Chalia; il faudra qu’un jour vous montiez dans sa barque.
Et pour le cas où vous ne trouveriez pas la barque, Elli Kronauer a écrit pour vous ces récits de la Russie de toujours, il a réveillé ces personnages légendaires, qui maintenant circulent à cheval entre la steppe ondoyante et les ruines des centrales nucléaires.