Manuela Draeger, Nos bébés-pélicans, Paris : L’École des loisirs, 2003, 59 p., coll. Médium.
Quatrième de couverture :
Les bébés-pélicans ressemblent à des ptérodactyles chauves avec des yeux étonnés et de petites pattes palmées un peu roses et grisâtres. On en voit de plus en plus dans le quartier de Bobby Potemkine. Ils restent plantés là, dans les rues, les magasins ou les maisons, toujours tranquilles et immobiles, à attendre on ne sait quoi. Même les caresses ne leur font ni chaud ni froid. Ils ne mangent ni ne fientent. Ils sont si peu encombrants que les habitants de la ville ont pris l’habitude de les emmener partout avec eux, accrochés autour du cou avec un morceau de ficelle.
Jusqu’au jour où leur nombre devient si inquiétant que Lili Nebraska charge Bobby Potemkine de retrouver leurs mères-pélicans. Il doit leur dire que c’est à elles de s’occuper de leurs bébés, et pas aux habitants du quartier. Mais cette fois-ci l’enquête s’avère difficile.
Car personne ne sait à quoi ressemble une mère-pélican. D’ailleurs, on ne sait même pas si ça existe…