Elli Kronauer, Aliocha Popovitch et la rivière Saphrate, Paris : L’École des loisirs, 2000, 108 p., coll. Médium.
Quatrième de couverture :
Depuis la nuit des temps, en Russie, les bylines, ces récits épiques chantés par les bardes au son des gousli, enchantaient et terrifiaient les enfants. À l’aube du XXe siècle, les bardes se sont tus.
Après un premier recueil, Ilia Mouromietz et le rossignol Brigand, Elli Kronauer continue à réinventer leur univers. Dans ces trois courtes histoires, de preux chevaliers galopent vers leurs épreuves et leurs récompenses, tantôt à travers les steppes éternelles aux herbes hautes de la Russie des Tsars, tantôt le long des canalisations de refroidissement de la Grande Centrale d’un après-Tchernobyl fascinant.
Si vous êtes de ceux qui refusent de se résigner au désenchantement du monde, si vous pensez qu’un livre doit éblouir et intriguer, étourdir et émerveiller, entrouvrez celui-ci, et tel le costume extraordinaire du vieux mendiant fait de zibelines vivantes et de corbeaux vivants, il déploiera pour vous ses sortilèges.