Manuela Draeger, Le deuxième Mickey, Paris : L’École des loisirs, 2003, 56 p., coll. Médium.
Quatrième de couverture :
Ces derniers temps, la police a disparu. Ou plutôt, elle se compose uniquement de Lili Nebraska et Bobby Potemkine. Lili pour les affaires courantes, et Bobby pour les affaires bizarres.
Justement, cette nuit-là, une nouvelle affaire bizarre est peut-être en train de changer la face du monde normal.C’est une grosse maison, avec une seule porte, pas de fenêtre et un panneau stupéfiant :
CHAMBRE DES GOÉMONES CHANTANTES.
Elle a surgi tout à coup au bord de l’estuaire.
Inutile de dire que Bobby Potemkine se fait un souci d’encre. Et comme si cette encre n’était pas assez épaisse, une goélande verte vient de le prendre pour un autre. Elle l’a appelé Mickey en se dandinant, puis elle l’a embrassé, puis elle l’a invité à venir la voir. Dans sa maison, peut-être. La maison bizarre.
En temps ordinaire, le nom de Bobby est beaucoup plus Bobby Potemkine que Mickey. Mais les temps ne sont pas ordinaires. Et, pour l’amour d’une goélande verte extrêmement jolie avec un foulard noir autour du cou et rien d’autre, Bobby est prêt à tout.